Si le nombre de personnes en surpoids ou obèses ne cesse d’augmenter, la prise et/ou la perte de poids ne seraient pas uniquement liées à notre appétit ou à notre gourmandise. Notre cerveau ou encore notre état psychologique seraient également impliqués. Perte de poids : autant dans la tête que dans l’assiette ?
En pleine ère de l’obésité
L’obésité est l’une des grandes épidémies de ce siècle. Dans les pays les plus développés, l’obésité concernerait 19,5% des habitants. À l’échelle française, plus de 15% de la population serait obèse. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « une personne est considérée comme obèse lorsque son indice de masse corporelle (IMC, qui correspond au rapport entre poids et taille) dépasse les 30 kg/m2. Au-delà de 35, on parle d’obésité sévère. En quarante ans, l’IMC moyen est, selon l’étude, passé de 21,7 à 24,2 chez les hommes et de 22,1 à 24,4 chez les femmes adultes, soit une augmentation de poids de 1,5 kg tous les dix ans en moyenne. »